Rien ne se perd tout se recycle
En dehors du papier, d'autres collectes sélectives de déchets ont été mises en place à l'université pour les piles, les néons, les ampoules et les cartouches d'encre.
Tous ne se collectent pas de la même façon. Faisant ce constat, le service logistique, en collaboration avec l’IUP Génie de l’environnement a mis sur pieds plusieurs dispositifs.
Les cartouches d’encres et toners
En 2009, le service logistique a demandé aux fournisseurs de copieurs installés dans les couloirs des services de proposer la collecte de leurs cartouches de toners et d’encres en vue du recyclage. L’entreprise Conibi assure cette collecte pour Toshiba, mais également pour d’autres marques de copieurs et d’imprimantes à hauteur de 60 %. Une seconde entreprise, Revialis, assure le reste.
Cette collecte s’organise en apport volontaire : vous pouvez venir déposer les cartouches usagées dans des cartons à l’accueil de chaque bâtiment. Ceux-ci sont ensuite collectés par le service courrier, triés, puis les prestataires extérieurs procèdent à l’enlèvement.
Les résultats de cette collecte progressent d’année en année :
200 kg collectés en 2010
310 kg en 2012
594 kg en 2014.
L’objectif pour les années à venir est de collecter 100 % des cartouches de l’université.
Les piles
En juin 2014, le service logistique en collaboration avec Thibault Lebossé, un étudiant de l’IUP Génie de l’environnement, a placé dans les halls de chaque bâtiment un collecteur destiné aux piles et batteries. Personnels et étudiants peuvent les utiliser à titre professionnel ou personnel. Le service courrier enlève les bacs et les stocke dans la zone de collecte située dans le bâtiment Olympe de Gouges. L’entreprise COREPIL vient tous les ans pour à son tour collecter le fût et permettre leur recyclage.
La récupération des différents matériaux permet de fabriquer des carrosseries de voitures, des gouttières, des fourchettes ou encore de nouvelles batteries.
270 kg collectés en 2014.
Objectif 2015 : 300 kg.
Ampoules et néons
Ampoules grillées, néons défectueux, comment s’en débarrasser ? Il suffit de contacter la Direction Ingénierie Bâtiment. Le Service Hygiène et Sécurité se rend sur place, retire l’ampoule ou le néon, puis le stocke jusqu’à ce qu’un prestataire les enlève pour les acheminer vers des centres de traitement afin d’assurer leur recyclage. Ce processus de démantèlement est entièrement automatisé dans des installations sous atmosphère contrôlée.
En 2014, 183 kg ont été collectés.
L’objectif pour les années à venir est de collecter tous les néons et ampoules défectueux.
« Lamarck était le bâtiment test pour la collecte de papier. Au début, peu de gens venaient, il fallait les encourager à le faire, explique Sylvie Nagy, responsable de l’accueil du bâtiment. Depuis, d’autres collectes ont été mises en place. L’apport volontaire marche très bien, le personnel, mais aussi les étudiants viennent spontanément déposer les différents matériels. »
Pour l’instant, ces différentes collectes sont mises en place sur le site Paris Rive Gauche. Le service logistique voudrait déployer ces collectes en dehors du campus et particulièrement dans les UFR Médecine et Odontologie.
À savoir
Les cartouches doivent être recyclées, car la poudre d’encre contient des éléments à base de cyanure fortement polluant. De plus, elles sont composées de nombreux matériaux recyclables comme le plastique, le fer ou l’aluminium.
Les piles et les batteries contiennent des métaux lourds, comme le mercure ou le cadmium, qui sont dangereux pour la santé et l’environnement. Elles sont également composées de matières recyclables qui peuvent être récupérées et réutiliser.
Les ampoules à incandescence et les ampoules halogènes peuvent être jetées dans la poubelle de déchets ménagers. Ce sont les ampoules à tubes fluorescents, les ampoules basse consommation, ou encore les LED qu’il faut traiter, car elles contiennent certains matériaux polluants ou recyclables.